C'est sûr, la violence n'est ni acceptable, ni excusable mais il faut bien reconnaître que le problème des banlieues ne date pas d'hier ! En 84/85, je travaillais à Grigny et il y avait déjà d'énormes problèmes à la Grande Borne : il y avait des impacts de balles sur les murs DANS les salles de classe ; des gens faisaient des cartons depuis les immeubles qui entourent le collège Jean Vilar, comme ça, par désoeuvrement...
A force de ne rien faire, on arrive à des situations ingérables et ce n'est pas en faisant de la provocation verbale ou autre que ça va arranger les choses.
Cela étant, bien sûr, dans ma campagne bretonne, je suis loin des problèmes et du climat abominable qui est le quotidien de nombre d'entre vous.